Noblesse oblige, Chamborant autant

“Vol” du nom de domaine

Mise à jour : 23 juin 2025

Le nom de domaine acheté en 2018 au moment de la création du site a été acheté par un tiers. Suite à un incident informatique le renouvelement du site par le webmaster n’a pu se faire dans les temps et un site informatique spécialisé dans le rachat de noms de domaines existants en a profité pour racheter amicalechamboranthussards.fr.

Lorsqu’on essaye d’accéder au site via cette ancienne adresse, l’on tombe sur un site qui vous propose de vous vendre à très fort prix votre ancienne propriété. Il a donc été décidé, faute de pourvoir faire autrement, de changer le nom de domaine et de remettre ainsi le site en ligne, vous pouvez maintenant y accéder via l’adresse : https://amicale2rh.fr/

Des informations récentes vont être mises en ligne, ainsi que des éléments sur l’Amicale que l’on va essayer de dynamiser / faire évoluer suite à des échanges récents entre le Président, le bureau de l’Amicale au sein du régiment, l’actuel et le futur chef de corps.

Merci de votre patience et à bientôt via ce site !

Le Président de l’Amicale

Passation de commandement

Mise à jour : 26 juin 2025

Deux ans passent vite, vendredi 27 juin à 10h30 le colonel Nicolas Louis, 88^e Mestre de camp de Chamborant quittera le régiment qu’il avait rejoint pour la première fois il y a deux ans, c’est le “jeu” des successions …. c’est le colonel Julien Bargain qui lui succédera. Ce dernier a un parcours beaucoup plus long à Chamborant où il est arrivé lieutenant en 2005 à sa sortie de Saumur, il y a 20 ans déjà ! Il a depuis commandé le 3^e escadron et servi comme chef du bureau renseignement opérations instruction il y a deux ans.

Pour l’anecdote, ce sont deux camarades de promotion de Saint-Cyr qui se succèdent, leur parrain de promotion, le Général de Galbert, Cadet de Saumur, était un officier de Cavalerie prestigieux.

290^e Anniversaire de Chamborant

Mise à jour : 26 juin 2025

Le 4 juin dans la cour de caserne Stirn de Strasbourg, siège du Commandement des Actions dans la Profondeur et du Renseignement (CAPR), une prise d’arme a été organisée pour marquer le 290ème anniversaire de la création du 2^e Régiment de Hussards, alors Esterhazy, dans cette même ville de Strasbourg en 1735. Vous pouvez retrouver l’historique de la création et de cette période dans les pages historique partie ancien régime.

Ce fut aussi l’occasion pour l’étendard du régiment de se voir attribuer une troisième citation : après l’Afghanistan (Armée) et la République-Centrafricaine (Division) ce fut une nouvelle citation à l’ordre de l’Armée pour ses actions tout au long de l’Opération Barkhane. Le général Danès, commandant le CAPR qui présidait cette cérémonie, eut ainsi le privilège et l’honneur d’épingler pour la deuxième fois sur la cravate du régiment dont il fut le 82^ème Mestre de camp une croix de la valeur militaire, cette fois-ci avec palme.

La prise d’armes se voulait essentiellement familiale, autour de cette récompense et de la célébration de cet anniversaire.

Le régiment, rassemblé sous les armes, fut passé en revue par le colonel Louis, son chef de corps, puis accueillit son étendard. Les autorités étaient uniquement militaires et constituées du Général de Division Danès, commandant le CAPR, du Général Tassel, commandant la Brigade de Renseignement et de Cyber-Electronique et du Général Anthonioz, commandant la 2^e Brigade Blindée et commandant d’armes de la place de Strasbourg, ancien de Chamborant où il effectua son stage de 1^ère année à Saint-Cyr en 1994. Ils étaient accompagnés de cinq anciens chefs de corps, dans l’ordre de leur ancienneté, le Général de Corps d’Armée Michel, le Colonel Ballarin, le Général de Corps d’Armée Lépinette, le Général de Division Renard et le Colonel Millet-Taunay.

Après la revue des troupes par le Général de Division Danès, plusieurs Chamborant furent honorés au cours de la prise d’armes, se voyant remettre des Médailles militaires et une croix d’officier de l’Ordre National du Mérite pour le Lieutenant-colonel Juin, ancien commandant en second du régiment. Ce fut ensuite le tour de notre étendard qui fit l’objet de la lecture d’une longue et belle citation relatant les faits d’armes et succès en matière de renseignement des hussards de Chamborant en bande sahélienne tout au long des nombreuses années d’engagement des forces françaises. La sensibilité de certaines informations contenues dans cette citation empêchent de la reproduire ci-après et explique le caractère confidentiel, traduit ci dessus par “familial” de cette cérémonie. Certains anciens s’en sont un peu offusqués sur les réseaux sociaux mais c’est le propre des régiments exerçant dans ce milieu du renseignement qui exige discrétion et modestie. Ceci explique également son déroulement en milieu “fermé” et non en ville comme cela avait été envisagé pour célébrer l’anniversaire.

Vint enfin la lecture de l’ordre du jour du Général Danès marquant les 290 années d’existence du régiment depuis sa création à Strasbourg en 1735, que nous reproduisons ci-après.

La cérémonie fut suivi d’un cocktail au cours duquel quelques remerciements furent échangés et permit à chacun de “remonter le Mékong” ou se remémorer les bons souvenirs des moments passés à Chamborant tout au long de sa transformation de régiment blindé de reconnaissance de corps d’armée (RBCA) dont les derniers l’ayant connu vont rejoindre les “anciens” et le régiment tel qu’il est aujourd’hui, au coeur du renseignement humain et en adaptation permanente pour faire face aux changements du monde et de la polémologie.

Trompettes de père en fils

Mise à jour : 25 janvier 2024

Suite au signalement du Lieutenant-colonel (ER) Martin Claire, notre ancien et toujours fidèle officier-traditions, le Lieutenant-colonel (R – ER) Gérard-Antoine Massoni, fort de ses compétences historiques (doctorat en histoire), a mené une enquete dont l’Amicale vous propose ici de vous présenter  l’aboutissement :

Trompette François-Philippe MASSA

[…]

Tu m’avais signalé, il y a déjà 2 ou 3 ans, une miniature d’un cavalier du 2^e Hussards – avec une réduction de légion d’honneur.

Après des recherches, aussi longues que complexes, je crois être en mesure de mettre un nom sur ce trompette du 2^e Hussards, car il s’agit bien d’un trompette, identifiable aux couleurs inversées de son uniforme.

A partir de cette base, il fallait trouver un hussards-trompette, titulaire de la légion d’honneur et d’après le style du portrait du début de l’Empire.

En épluchant les registres matricules du 2^e Hussards, un dossier coche toutes les cases :

• un trompette
• chevelure blond-roux
• yeux gris
• titulaire de la légion d’honneur.

MASSA François Philippe (registre 24 Yc 388, 2^e Hussards, 3^e volume entre le 1er germinal an XII et le 8 mai 1809, n° 25, p.5) – apparaît parfois sous le nom de Maxa

Né le 31 mars 1778 à Sarreguemines (Moselle),

Fils de Ferdinand et Marguerite Schlegel (Schlögel) née à Neuf-Brisach, baptisé le même jour, parrain François Philippe Schnielle, huissier au bailliage et marraine Elisabeth Danerell, épouse de Jean Drazdiansky, trompette-major au même régiment.

• Taille 175 ;  yeux gris ; cheveux et sourcils roux
• Enfant du corps, mis à la solde et trompette le 1^er juillet 1787 (9 ans)
• Chevalier de la légion d’honneur le 1^er octobre 1807, comme trompette au 2^e Hussards – le ruban rouge a visiblement été ajouté
• Maréchal des logis le 1^er mai 1813,
• Maréchal des logis-chef le 20 août 1813,
• Sous-lieutenant le 8 janvier 1814.
• Médaille du Lys le 6 juillet 1814
• En non activité (non présent sur le contrôle du 2^e Hussards du 21 juillet 1814)
• Retraité comme sous-lieutenant le 1^er avril 1822, à Fontenay-le-Comte, puis à Niort.
• Marié le 12 mai 1824 à Fontenay-le-Comte avec Marie Anne Colette Borremans, 5 enfants
• Décédé le 5 février 1841 à Niort (Deux-Sèvres)

Son père Ferdinand Massa, né à Prague en 1755 était entré au Hussards de Chamborant en 1775, où il a été trompette brigadier, puis maître de musique au 2^e Hussards jusqu’en juillet 1814 (comme son fils).

Son frère Jean-Baptiste Massa né en 1781, a été lui aussi enfant du corps et trompette au 2^e Hussards en 1793, au moins jusqu’en juillet 1814

Son frère François-Ferdinand Massa, né en 1785, a été lui aussi enfant du corps et trompette au 2e Hussards en 1798 et jusqu’en juillet 1814, avant de poursuivre une carrière de musicien-gagiste dans l’infanterie jusqu’en 1835, époque où reçut la légion d’honneur

Son frère Pierre François Massa, né en 1789, a été lui aussi enfant du corps en 1800 au 2^e Hussards , avant de partir en retraite en 1813

Son frère Jean Georges Massa, né en 1793, enfant du corps et trompette en 1800, maréchal des logis en février 1813, maréchal-des-logis-chef en juillet 1813, au 2^e hussards jusqu’en 1815, puis brigadier de Gendarmerie

Son frère Pierre Alexandre Ferdinand, né en 1796, a été lui aussi enfant du corps (en 1800 à l’âge de 4 ans !) hussard et trompette au 2^e Hussards jusqu’en 1815, avant de passer aux Hussards de la Garde Royale

Au total, un père et ses 6 garçons, tous trompettes au 2^e Hussards.